«
ô toi lune, qui t’es levée
Dans les ténèbres de la nuit,
Maintenant la lueur de ses lampes
A vaincu l’éclat du soleil.
Des mots restent, mais il est tard
Vraiment très tard, il n’est pas d’heure
Tout ce qui se perd dans la nuit,
Demain je le rattraperai.
»
Cette lumière est mon désir, Rûmi (édition de Nahal Tajadod)
© Bryan Derballa
La musique venait de s’éteindre, je venais de m’étendre, la lourdeur de la fatigue sur les paupières, les sons s’éloignaient enfin, l’oubli pointait.
(Installation by Francisco Infante-Arana & Nonna Gorunova)
Refermer la porte. Ravaler l’acidité le nez qui pique on ne sait pas trop pourquoi arracher une mauvaise herbe courber l’échine ramasser un papier d’emballage déballé cellophane trempé avachi recroquevillé par la dernière pluie
ploc
froisser main mouillée œil sec sourire la façade
coup sec la porte refermée le silence la maison le cœur sec la main rude et humide toujours la main
serrée papier transparent presque liquide détritus c’est un peu de mon âme
.
Un peu de cette musique que tu n’aimes pas pour envelopper les murs blancs, ils s’écriront sans toi
.
(c) Alex Bamford
Nous vous souhaitons une belle journée de l’an 13,
encore une
à dénuder et façonner
.
(c) Rinko Kawauchi
parce que demain il fera jour
et que le 14
est à construire,
beau
.
(c) Rinko Kawauchi
(c) Emma Le Doyen
sur le Jour Dénudé, nous fêtons le temps de la lumière qui remonte,
enfin
.
Et remercions tous nos abonnés,
petit à petit,
la lubie prend forme
et
s’éclaire de vos présences
.
le jour dénudé 